L'été du sport franco-allemand bat son plein !
Après l'Euro, pendant lequel l'Allemagne a accueilli les équipes et les fans de toute l'Europe, les sportifs et amateurs de compétition du monde entier se retrouvent en France pour les Jeux Olympiques et Paralympiques : l’été du sport franco-allemand bat son plein, et cela, bien-sûr, aussi partout dans les territoires. De la pétanque au ping-pong en passant par le foot et le basket, de la Nouvelle-Aquitaine à la Bavière, toutes les disciplines et toutes les régions sont représentées. Pour ne citer que quelques projets :
Certaines rencontres ont pris la forme d’une compétition et mis l’accent sur la performance sportive. C’était notamment le cas de la rencontre de Jiu-Jitsu, Grappling et Pancrace organisée par la « Schmitz Fighting Team » (Kingersheim, Grand Est) et le « Dokan club » (Bühl, Bade-Wurtemberg), au cours de laquelle français et allemands se sont affrontés sous le regard d’un large public à Mulhouse. Les deux clubs se penchent déjà sur l’organisation d’une prochaine compétition.
De la même manière, d’autres clubs ont coopéré de parts et d’autres de la frontière pour organiser des compétitions de golf (Longwy, Grand-Est/Munich, Bavière), de basketball (Frankfurt, Hesse/Lille, Hauts-de-France), de handball (Gemmrigheim, Bade-Wurtemberg/Mareuil sur Ay, Grand Est) et de pétanque (Chauffailles, Bourgogne-Franche-Comté/Hauenstein, Rhénanie-Palatinat) !
D’autres clubs ont souhaité booster la coopération avec leur partenaire (ville ou club jumelé) ou initier une coopération plus intense dans le contexte notamment de la relance Covid.
Par exemple le « SV Turbo 90 » (Dessau, Saxe-Anhalt) et le « LOSC Tennis de Table » (Lille, Hauts-de-France) ont organisé une rencontre avec un tournoi de tennis de table et des visites culturelles. L’objectif était alors de préserver l’amitié historique qui lie les deux clubs depuis 1945.
Un projet sportif peut aussi être l’occasion de défendre des causes. Cela a été le cas des cyclistes de Grevenbroich (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) et Saint Chamond (Auvergne-Rhône-Alpes) qui ont roulé sur plus de 900 km pour rejoindre leur ville jumelle et montrer l’importance de l’espace Schengen.
Deux associations de Boissy-Saint-Léger (Île-de-France) et de Lauda (Bade-Wurtemberg) ont organisé une course caritative en soutien aux personnes en situation de handicap.
L’institut franco-allemand d’Erlangen (Bavière) et le Musée National du Sport (Nice, Provence-Alpes-Côte d’Azur) ont proposé nombre d’ateliers autour des enjeux sociaux et de l’inclusion dans le milieu sportif avec des activités de danse intergénérationnelles.
Et Saint-Florent-des-Bois (Pays de la Loire) et Grünenbach (Bavière) ont réussi à faire rimer rencontres sportives intergénérationnelles avec ateliers de sensibilisation aux enjeux environnementaux et culturels.
Finalement, certains projets sont aussi directement liés aux Jeux Olympiques de Paris 2024 : la municipalité de Saint-Martin-la-Plaine (Auvergne-Rhône-Alpes) a par exemple invité les riverains de sa ville jumelée Irgendorf (Bavière) à suivre le parcours de la flamme et à participer au relais. Les participants ont ensuite pu s’adonner aux ateliers sportifs organisés par des associations locales.
Bouzonville (Grand Est) et Rehlingen (Sarre) ont installé une fan-zone commune, et organisé des jeux transfrontaliers entre associations sportives.
